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Travailler les maths parisiennes peut être difficile quand on ne vient pas des « grosses prépas parisiennes ». En effet, les plus petites prépas, intégrant la majeure partie de leurs élèves hors du Top 3, ne travaillent quasiment, voire pas du tout les sujets de maths de prépas parisiennes. Cela peut être un frein pour les élèves ambitionnant les très réputées écoles parisiennes (ESCP, ESSEC, HEC).

Alors, comment faire pour se préparer au mieux aux Maths 1 HEC et aux Maths 2 ?

Ne pas déconsidérer les annales EDHEC, EM LYON, Ecricome

Ces annales sont de très bons entraînements et préparent les bases nécessaires pour aborder les sujets de Parisiennes. En effet, elles sont très souvent dans l’esprit du programme. Elles abordent donc des questions qui reviennent très souvent, même dans les sujets de maths parisiennes.

Tant que tu n’es pas à l’aise sur ces sujets, rien ne sert de passer au niveau supérieur. Les sujets de maths parisiennes sont très longs. Donc, si tu peux gagner du temps sur les questions « faciles », c’est l’idéal. D’où la nécessité d’avoir un bon niveau de maîtrise des maths EDHEC, EM LYON et Ecricome.

En fait, faire des annales de maths parisiennes si on ne se sent même pas à l’aise sur les annales de type EDHEC est contre-productif. En effet, tu vas passer un temps trop conséquent à chercher des questions dont tu comprendras à peine le raisonnement de la solution.

En résumé, travailler les maths parisiennes ne doit se faire que dans un second temps. Il faut d’abord s’assurer d’être solide sur les annales EDHEC, EM LYON, Ecricome.

Une fois la dernière condition remplie, que faire justement dans un second temps ?

Dans un second temps : travailler directement les maths parisiennes

Évidemment, travailler les annales parisiennes, car il faut franchir le cap. Ces épreuves requièrent plus de recherches et des réponses plus longues. Elles présentent des questions qui frôlent parfois le hors-programme. De nombreux articles à propos des questions « sur les rebords » du programme qui tombent aux concours sont d’ailleurs disponibles sur Major-Prépa.

Les premières annales sont souvent ratées, car on n’y est pas habitué. Il faut donc s’y préparer en amont et ne pas réaliser sa première épreuve de maths parisiennes le jour du concours.

Comment s’y prendre ? De deux manières.

Premièrement, demander à son professeur des conseils

Si le professeur ne donne que des annales EDHEC, EM LYON ou Ecricome, ce n’est pas parce qu’il ne connaît pas les annales de maths parisiennes, mais parce que ces dernières sont inadaptées au niveau général de la classe. Les travailler serait une perte de temps pour une grande partie des élèves de la classe.

Lui demander quelles annales sont « faisables » au vu de ce que tu as vu en cours est un bon début. Tu peux ensuite profiter du week-end pour consacrer un temps important à ces annales (souvent quatre-cinq heures au début). Certains professeurs te proposeront même de corriger ce que tu fais. Donc, n’hésite pas et profites-en.

Enfin, une fois entraîné·e sur des annales de façon solitaire, tu peux demander lors d’un DS à ton professeur de te mettre un sujet de maths parisiennes. Tu seras enfin dans des vraies conditions pour t’entraîner à ces annales (quatre heures, pas de distractions, tes voisins qui planchent sur un sujet également).

Cependant, il faut être conscient de certaines problématiques. D’abord, pour la notation, ton professeur n’aura pas beaucoup de moyens de comparaison. Alors qu’aux concours, tu es toujours noté·e par rapport aux autres. Deuxièmement, tu ne pourras pas partager tes difficultés sur le devoir en question avec tes camarades de prépa. En effet, ces derniers seront restés sur un DS plus classique. Enfin, ce ne doit pas être une course au premier de la classe qui fera un devoir de type Parisiennes. Un devoir de maths EDHEC réussi vaut mieux qu’un devoir de maths parisiennes trop prématuré compte tenu de ton niveau et par conséquent relativement raté.

De plus, un esprit de concurrence pour une course au premier qui ferait un devoir de maths parisiennes est malsain et contre-productif pour l’ensemble de la classe. Toi, y compris.

Secondement, prendre les choses en main, par soi-même

Quand tu te sens prêt·e, tu peux jeter un œil aux sujets de maths parisiennes (disponibles sur Major-Prépa) et tenter par toi-même si tu penses que les thématiques abordées dans les annales ont été vues en cours.

Mon cas personnel 

J’étais dans une prépa qui préparait surtout au Top 7, les DS étaient en général du type EDHEC/EM LYON.

Chaque dimanche matin, en deuxième année, j’effectuais des annales parisiennes seul. Puis, après un premier DS type EDHEC plutôt réussi, mon professeur m’a proposé de passer sur des DS de type Maths 1 HEC. Au fur et à mesure de l’année, de plus en plus de personnes de ma classe s’essayaient sur les DS Parisiennes. Ce qui rendait ces derniers plus intéressants et stimulants. Les professeurs qui multiplient les DS sont des aides précieuses pour découvrir les sujets de maths parisiennes. Je remercie le mien pour cela.

Cependant, tu as également ton rôle à jouer et il ne faut pas tout mettre sur les épaules du professeur. Toutes les annales sont disponibles sur Internet, tu peux donc les faire tout·e seul·e.

Enfin, un dernier conseil que je peux te donner : traiter beaucoup de sujets d’oraux. Ces sujets sont des sujets de recherche qui habituent aux questions difficiles des sujets de maths parisiennes. Les sujets ESCP, par exemple, sont tous corrigés, ce qui te permet de les faire par toi-même. Tu peux en trouver là : Oraux maths ESCP.

Pour conclure, j’aimerais rappeler à toutes les personnes venant de prépas de province qu’il ne faut surtout pas se censurer et que les écoles du Top 3 (ESCP, ESSEC, HEC) sont accessibles à tous, peu importe ta prépa d’origine. De même pour le 20/20 en Maths 1 ou Maths 2 HEC, qui n’est pas réservé aux meilleures prépas parisiennes ou versaillaises.