Alors que les oraux débutent à peine, nous poursuivons notre tour de France des écoles au travers du regard de leurs étudiants. Qui de mieux en effet que ces derniers pour parler des écoles que vous allez intégrer dans les prochaines semaines !

Cap cette fois-ci sur TBS Education avec Mélanie, étudiante en M2 (dernière année avant le diplôme !). Assos, stages, start-ups et fonds d’investissements, choix de l’école de commerce, conseils pour profiter à fond de son expérience… Nous avons discuté de tous ces sujets, et bien d’autres !

Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Mélanie, je viens d’une ville sur la côte Atlantique, Royan, et j’ai fait deux ans de prépa ECE à La Rochelle après un bac ES, puis je suis entrée à TBS Education.

La première année, je faisais partie de la Junior Entreprise de l’école. J’y ai été commerciale, consultante et présidente. Puis j’ai fait un an de césure entre mon année de master 1 et celle de master 2 : six mois en start-up, six mois dans un fonds d’investissement. Je suis maintenant en alternance, toujours dans un fonds d’investissement, chez la Française des Jeux !

Pour mon premier stage, j’ai eu la chance d’aller chez The sanctuary group (une start up qui évolue dans le domaine du sport à Paris, elle détient notamment les marques Aqua By, POSES, Ground, Le Cercle des cours de sport indoor à Paris). J’y étais chargée d’expansion et chargée d’opération (un poste hybride, donc !). Ensuite, pour mon second stage, j’étais analyste en Venture Capital chez Femmes business angels, un réseau de business angel feminin, tout est dans le nom !

En deuxième partie de Master 1, j’étais en échange à Barcelone, sur un des campus de TBS Education ! Une expérience à la fois dépaysante et enrichissante, c’est une chance de pouvoir partir un semestre à l’étranger, aussi facilement, à notre âge !

TBS Education offre des pré-spécialisations en M1, laquelle as-tu choisie ? As-tu réalisé un double-diplôme en M2 ?

J’ai décidé de prendre la pré-spécialisation finance, qui m’a suivi jusqu’à ma dernière année ! Je n’ai pas réalisé de double-diplôme avec une autre école en M2, mais TBS offre notamment des doubles-diplômes avec Sciences po, l’ENAC, les mines d’Albi… L’offre est variée, et prestigieuse !

Était-il très chronophage d’être à la J.E. ?

Ça me prenait pas mal de temps effectivement, mais surtout le temps que tu souhaites y consacrer ! Une fois au bureau, oui, tu y passes des heures. Mais bon, c’est gérable : la première année en particulier est faite pour pouvoir concilier asso et cours !

J’imagine que d’être à la J.E. de TBS Education t’a beaucoup aidée dans tes recherches de stage ?

Déjà, faire partie de la J.E. professionnalise énormément. Surtout qu’après deux ans de prépa, comment dire qu’en termes d’expérience professionnelle, à moins de venir éventuellement d’AST, t’as pas grand chose ! J’étais dans le pôle « relations clients », on avait par exemple le CMO (Chief Marketing Officer, ndlr) de Airbus a commandé une étude à l’asso, nous avons donc échangé avec lui à de nombreuses reprises, à 20 ans ! C’était vraiment une belle opportunité.

Entre propositions commerciales, rendez-vous avec des clients, gestion du chiffre d’affaires, les audits de l’asso… Ça responsabilise énormément, et ça te permet de voir comment fonctionne une entreprise. Ensuite il y avait les missions de consulting, où on faisait des études pour des entrepreneurs, des PME ou des grands groupes. Tu développes énormément tes capacités à conseiller une boîte alors que… tu n’as jamais été dans une boîte ! C’est en ça que la vie associative est très enrichissante.

Lire aussi : L’importance de la vie associative à TBS 

C’est hyper professionnalisant surtout !

Exact ! Et à côté tu as tout le côté réseau : l’asso a plus de 40 ans (elle a été élue meilleure J.E. d’Europe à plusieurs reprises, ndlr), et les alumni en or t’aident à trouver un stage à peu près où tu veux en césure.

Donc cette asso a une grande place dans ta vie d’étudiante et dans ta vie pro ?

Complètement ! Quand je suis arrivée en césure, c’est L’EXPÉRIENCE que je mettais en avant. Je me souviens qu’on avait fait une étude sur les dysfonctionnements du système de santé en Corse, on y avait été pour faire des focus groupe, interroger les gens… Et ça, si tu ne t’engages pas dans la vie associative de ton école, c’est compliqué d’avoir ces expériences à valoriser en début de césure.

Autrement, quid de ta vie étudiante à Toulouse et à TBS Education ?

Toulouse est une super ville pour étudier, il y fait bon vivre, les Toulousains sont très sympas, on y fait bien la fête et on y mange bien. Il y a pas mal de choses à visiter et à faire, et la vie culturelle y est assez rythmée. De manière plus générale, la région est très cool. Le campus de TBS Education est situé à Compans Caffarelli, à 10 minutes à pied de l’hypercentre de Toulouse.

Pour résumer, la ville rose permet de vivre une expérience étudiante totale ; école, sorties, culture, couchers de soleil au bord de la Garonne à la daurade, la place Saint-Pierre, chez tonton, les abattoires (musée), le marché Victor Hugo, le stade toulousain, le cassoulet…. et bien plus encore.

Tu as donc réalisé un stage en fonds d’investissement et un dans une start-up. Comment ça s’est passé ? Est-ce que ça t’a plu ? Lequel as-tu préféré, si on peut les comparer ?

Pour le coup ils ne sont pas du tout comparables, mais plutôt dans la continuité.

Dans la start-up, j’aimais le côté très opérationnel c’est une petite entreprise sans process, et c’était trop cool de pouvoir y apporter mon expertise de la JE pour y mettre en place certains process. Et ensuite, tu te rends compte que la J.E. est modeste à côté et que gérer une vraie boîte qui n’est pas une asso étudiante, il y a quand même des enjeux différents. Et tu apprends énormément.

Et après avoir fait du conseil aux entreprises dans mes fonctions à la JE, après avoir découvert l’opérationnel de la vie d’une start-up, j’ai voulu voir le troisième volet : le financement.

Ça te fait donc un parcours hyper complet en deux stages et avec une asso ! Tu souhaiterais ensuite t’orienter vers un secteur pro en particulier ?

Je n’ai pas encore trop décidé. Je suis dans un fonds d’investissement, j’ai envie de retourner dans l’opérationnel dans une start-up. Parce que tu vois, dans un fonds d’investissement, tu es responsable de tes propres invests. Donc si tu investis dans une boîte, tu dois être capable d’être sûre qu’elle est viable, qu’il y aura un retour sur investissement ! Et moi, j’ai envie de travailler dans une boîte avant de dire qu’il faut y investir. Histoire d’avoir un peu d’expérience, et puis peut-être retourner dans un fonds par la suite.

Tu quittes bientôt le campus de TBS  Education c’est ça ? Puisque que tu es en M2…

…il me reste des exams le 11 juillet.

C’est tard !

Oui, en alternance, on a un rythme de trois semaines en entreprise puis une semaine à l’école, donc ça nécessite plus de temps.

Et pourquoi tu as choisi l’alternance ? C’était un critère pour choisir TBS Education ?

Pas du tout ! Je n’avais aucune idée que je voulais faire de l’alternance. En terminant ma césure, j’ai vu une offre qui avait l’air sympa, c’est la seule à laquelle j’ai postulée, j’ai été prise tout de suite. Honnêtement ce n’était ni une nécessité, ni une volonté de ma part ; plus par opportunité.

Ça te plaît du coup ? Tu ne regrettes pas ce choix ?

Je ne regrette pas du tout, bien au contraire, l’alternance n’a que des avantages. Tu reviens d’un an de césure, donc de salaire, et c’était compliqué de revenir neuf mois à Toulouse et dépendre à nouveau des bourses, des parents… C’est cool d’avoir un salaire. Surtout que tu ne payes pas ta dernière année. L’expérience en entreprise est également un atout incomparable : je me suis tellement professionnalisée !

Tu éprouves quel sentiment, en sachant que tu vas bientôt quitter l’école ?

Je sais pas, je ne réalise pas du tout qu’en septembre je ne retournerai plus à Toulouse et que je serai en full time à Paris. Ça me fait bizarre, mais en même temps c’est un sentiment d’accomplissement et de fierté.

Je pense que ça va me manquer d’aller en cours et d’apprendre des choses sur des sujets qui ne sont pas forcément ton cœur de business. Au moins pour la culture générale. Aller en cours était un moyen facile de trouver de la connaissance.

Et du coup, tu te sens prête à affronter le monde professionnel ? Que les cours t’ont donné toutes les armes nécessaires pour te mettre à bosser ?

Je ne saurais pas dire si ce sont les cours ou l’année de césure puis l’alternance qui m’ont permis de me sentir à l’aise en fait. Les cours, c’est bien sûr théorique, mais avec le stage et l’alternance, je me sens à l’aise pour être en CDI et… affronter le monde du travail ! (rires)

Si tu avais un conseil à donner à un élève qui va bientôt entrer en école, ce serait lequel ?

Je lui conseillerais de s’investir dans la vie de campus, dans les assos. Tu fais plein de super rencontres ! Et aussi de profiter des rencontres et des opportunités pour développer ton réseau : auprès des profs, des intervenants… à TBS Education on a très souvent des conférences avec des professionnels, et il ne faut pas hésiter à aller ensuite échanger quelques mots avec eux et échanger ses coordonnées !

Vas-tu garder un lien fort avec TBS Education ?

Bien sûr ! Et ça va même au-delà du réseau et du nom de l’école sur mon CV : je ne pensais pas du tout que ça se passerait comme ça en arrivant en école, mais je me suis faite plein de potes. Je n’imaginais pas créer des amitiés aussi profondes que celles que j’avais pu développer au lycée mais c’est ce qui s’est passé ! Professionnellement et personnellement, j’aurais toujours des liens avec l’école.

L’école m’a apportée tout ça : un réseau, des amis, des moments forts, des opportunités professionnelles.

Major-Prépa remercie Mélanie de bien avoir voulu répondre à nos questions ! Et pour intégrer l’école de commerce de tes rêves et mettre en pratique les conseils de Mélanie, découvre ici comment gérer ton Tour de France des oraux !