Attaque terroriste à Arras
Un terroriste se réclamant de l’État islamique a tué un professeur de Français dans un lycée à Arras en France cette semaine. Le terroriste est âgé de 20 ans et est connu des services de la DGSI (Direction générale de la Sécurité Intérieure). Il serait d’origine tchéchène. Cette attaque terroriste intervient à trois jours de la commémoration de l’assassinat du professeur d’Histoire-Géographie Samuel Paty le 16 octobre 2020. Le ministère de l’Éducation nationale et les rectorats ont dit vouloir prendre toutes les précautions pour renforcer la sécurité de tous les établissements de France. Cet attentat a eu lieu après l’appel à la colère de Khalid Mashal, l’un des membres fondateurs du Hamas, aux musulmans du monde entier.
Israël face au Hamas
Israël a répliqué face à l’attaque du 7 octobre du Hamas. On compte aujourd’hui 2000 morts à Gaza et près de 1400 côté israélien. Près d’un million de personnes ont fui les combats dans la bande de Gaza, où Israël organise un siège total du territoire (pas d’eau, pas d’électricité, pas d’échanges avec l’extérieur, pas de possibilité de sortie etc.). L’armée israélienne se prépare à une offensive terrestre importante dans le nord de Gaza. Des roquettes continuent d’être tirées par le Hamas vers le territoire israélien. Israël a fermé la zone frontalière avec le Liban aux civils. L’Arabie saoudite suspend le processus de normalisation avec Israël, ce qui inquiète les dirigeants de l’Union européenne et les Etats-Unis. La France a demandé l’ouverture d’un couloir humanitaire à Gaza, au nom du droit international. L’ONU a évoqué une « catastrophe humanitaire inédite » à Gaza. L’Égypte demande un sommet international sur « l’avenir de la cause palestinienne ».
Rejet de la reconnaissance des Aborigènes dans la Constitution australienne
Ce week-end, un référendum avait lieu en Australie pour modifier – ou non – la Constitution dans le but de reconnaître les premières nations aborigènes d’Australie et leur octroyer une voix auprès du parlement et du gouvernement. Le « oui » n’a remporté que 44,7% des suffrages contre 55,3% pour le « non ». C’est une énorme déception pour le parti travailliste au pouvoir qui a fait campagne en faveur du référendum. Les Aborigènes représentent 3,8% de la population australienne et aimeraient faire entendre leur voix auprès de l’exécutif, via un organe consultatif.
Élections en Nouvelle-Zélande
Après la démission de l’ex-première ministre Jacinda Ardern il y a dix mois, le gouvernement travailliste continuait d’être au pouvoir en Nouvelle Zélande, avec Chris Hipkins à sa tête. Samedi 14 octobre se tenaient les élections législatives en Nouvelle-Zélande, durant lesquelles le parti travailliste a affronté une coalition de centre droit. Christopher Luxon, le chef du Parti national, deviendrait donc premier ministre néo-zélandais d’après les premiers résultats annoncés. L’impopularité du parti travailliste vient de la hausse des prix des produits alimentaires et du carburant, avec une inflation qui devrait dépasser 6% cette année. La coalition de centre droit a promis une baisse d’impôts importante.
Élections en Pologne
Ce week-end se tenaient en Pologne les élections législatives. Le parti nationaliste ultraconservateur PiS, au pouvoir depuis 2015, affrontait le parti Droit et Justice. Le résultat du scrutin est également crucial pour l’Union européenne. Le PiS a entrepris une transformation en profondeur du pays depuis 2015, avec la perte d’indépendance des médias publics, des restrictions sur le droit à l’avortement, et une montée en puissance de l’armée. Les tensions et désaccords avec l’UE sont nombreux. L’UE voit donc d’un mauvais œil l’élection (pour la 3ème fois) de ce parti eurosceptique. Si le PiS était élu sans la majorité absolue, il est probable qu’il formerait une coalition avec Confédération, un parti d’extrême droite anti-européen. Selon les sondages réalisés à la sortie des urnes dimanche soir, l’opposition pro-européenne menée par l’ancien premier ministre Donald Tusk aurait remporté les élections.