Tu te sens un peu perdu(e) face au format particulier de l’épreuve d’anglais de l’EDHEC ? Pas de panique ! Dans cet article, on te propose une méthode simple et efficace, ainsi qu’un exemple de sujet analysé, pour affronter l’épreuve avec confiance le jour J. Si l’oral d’anglais est souvent redouté, il représente aussi une épreuve où tu peux vraiment te démarquer, si tu es bien préparé(e).
Format de l’épreuve
L’oral d’anglais de l’EDHEC se distingue nettement de ceux des autres écoles. Il est donc indispensable de bien s’y préparer et de connaître les attentes du jury.
Tu devras choisir une problématique parmi les deux que le jury te proposera. Tu auras ensuite 5 minutes de préparation, 5 minutes de prise de parole autonome et, enfin, 10 minutes de questions/réponses. Ces dernières peuvent concerner ton exposé, des sujets proches ou, au contraire, assez différents.
Les sujets sont très variés, souvent larges et parfois controversés. Ils touchent à des thématiques économiques, sociales, politiques, culturelles ou technologiques. Tu peux tomber aussi bien sur un sujet d’actualité que sur une question plus ouverte et réflexive.
Tu trouveras la liste des sujets tombés en 2024 ici.
N’aie pas peur de prendre position ! Le jury attend une opinion personnelle, argumentée et assumée tant qu’elle est bien défendue. Attention cependant à rester constructif(ve) et à éviter les discours trop radicaux ou conspirationnistes. Garde en tête que l’épreuve teste aussi ton ouverture d’esprit.
Pour te sentir à l’aise face à n’importe quel sujet, il est essentiel de développer en amont une culture générale solide, avec des références variées.
Conseils méthodologiques
Lorsque tu découvres les deux sujets, lis-les attentivement et choisis celui qui t’inspire le plus. Même si ton vocabulaire est un peu plus limité sur ce thème, privilégie le sujet sur lequel tu as le plus d’idées concrètes. Ces sujets sont souvent différents de ceux travaillés dans les oraux classiques. Ne te laisse pas déstabiliser ! Le format est exigeant, mais aussi plus libre, profites-en pour montrer ta personnalité et ton raisonnement.
Pendant la préparation de 5 minutes, organise bien ton discours : une introduction, deux parties et une conclusion rapide. Écris des bullet points pour gagner du temps. Prévois une idée forte et un exemple par partie, et veille à alterner ton opinion personnelle et des faits concrets.
Pour ce qui est de la prise de parole, tu verras que 5 minutes, ça passe très vite ! Inutile de vouloir dire trop de choses. Sois clair(e), direct(e) et structuré(e). Si certains points méritent d’être approfondis, le jury pourra revenir dessus pendant la phase de questions. Certains examinateurs refusent que les candidats utilisent un chronomètre, donc entraîne-toi à parler 5 minutes sans dépendre d’un minuteur.
Analyse d’un sujet : la violence dans les médias
Analysons ce sujet qui est tombé en 2024 : There is too much violence in today’s media. To what extent do you agree or disagree?
La première étape consiste à reformuler le sujet et à poser une problématique claire. On peut par exemple se demander si l’exposition aux images violentes est excessive et si elle reflète la réalité.
Une façon simple d’organiser ta réponse serait de commencer par reconnaître que la violence est effectivement surreprésentée dans certains médias (I). Pour attirer l’attention, les contenus sensationnalistes sont privilégiés, en particulier sur les réseaux sociaux, où les algorithmes mettent en avant ce qui choque ou provoque. Cette surexposition peut avoir des conséquences négatives importantes, notamment sur les jeunes : anxiété, peur du monde, désensibilisation face à la souffrance. Par exemple, une étude au Royaume-Uni montre que près de 80 % des adolescents exposés à des images violentes en ligne se sentent moins en sécurité. Ce qui illustre bien l’impact psychologique de cette violence médiatisée.
En même temps, il est vrai que les médias ne créent pas cette violence, ils la reflètent en partie (II). Montrer la guerre, la criminalité ou les injustices sociales peut permettre de sensibiliser, de dénoncer, voire de provoquer une prise de conscience. Il ne s’agit pas toujours de voyeurisme, mais aussi de responsabilité journalistique. Mais cela ne justifie pas que ça se fasse sans filtre ni responsabilité. Il faudrait que les médias modèrent davantage ce type de contenus et que les consommateurs soient mieux formés à décrypter ce qu’ils voient.
Tu peux conclure en soulignant qu’il faut être vigilant à l’intention et au contexte liés à la diffusion d’images violentes, et qu’une lecture critique est essentielle.
Si tu veux en savoir plus sur ce sujet, regarde ici !
Conclusion
En bref, réussir l’oral d’anglais EDHEC repose sur une bonne méthode, une préparation ciblée et la capacité à structurer ses idées. Reste confiant(e), appuie-toi sur des exemples solides et sois prêt(e) à échanger avec le jury. Bon courage !