Essai d'anglais corrigé - La démocratie aux Etats-Unis

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Essai corrigé

In the wake of Donald Trump’s assassination attempt, there is no denying that democracy in the US has lately been rocked. Thus it is worth wondering whether or not the US is still a model of democracy for other countries.

First of all, the American democracy is imperilled by repeated departures from democratic norms which have been entailed by polarisation. Indeed, the GOP being still under the yoke of Donald Trump has endorsed or given credence to QAnon and two Republican hardliners Marjorie Taylor Greene and Lauren Boebert, who share far-right conspiratorial thinking. Likewise, Mr Trump storing classified documents in his private residence, evidences his disregard for the norms ruling over American democracy, similar to the concerns raised about Mr. Biden’s handling of classified materials. Albeit at a lesser scale, the “one person, one vote” principle at the core of a just democracy is being abused through gerrymandering which skews elections and departs from the ideal of democracy that supreme power is vested in the citizenry, not in the government. And equal votes are becoming a chimera in some states – especially those of the South since the Supreme Court’s ruling in Shelby County v Holder. Such drifts away from democracy are reinforced by the 2022 decision in Dobbs v. Jackson Women’s Health Organization, which overturned Roe v. Wade, by fuelling accusations of judicial overreach and partisanship. This erosion of judicial independence is compounded by the unchecked influence of money in politics, as exemplified by the Citizens United v. FEC decision, which distorts democratic processes and prioritizes the interests of the wealthy over ordinary citizens.

Nevertheless, despite these threats, the United States is taking steps to preserve its reputation as a beacon of democracy. Indeed, this dedication is highlighted by the Supreme Court’s 2023 ruling in Harper v. Hall to strike down partisan gerrymandering in North Carolina, reaffirming the judiciary’s commitment to fair electoral representation. Complementing this, Stacey Abrams’ Fair Fight organization has made notable progress in addressing voter suppression, specifically targeting the restrictive voting laws enacted by Republican-led states that critics argue disproportionately disenfranchise minority voters. Besides, the poor performances of election deniers in the US midterms provide evidence that voters are not buying the Republican story of rigged elections, so that however vocal the former may have been, the latter were not convinced and continue to uphold their trust in US democracy. Not only are elections indisputable, but the system of checks and balances remains an effective bulwark of democracy. Indeed, the House January 6 Committee’s report concluded that former President Trump was the one to be held responsible for inciting insurrection, which preserves the integrity of US political institutions.

All in all, I personally believe that the world can no longer look up to the USA to seek a model of democracy. Restrictive voting laws, judicial partisanship, and the outsized influence of money in politics depict a nation struggling to uphold its democratic values. As the US approaches the 2024 elections, this moment will assess the nation’s commitment to democratic principles and determine if it can address pressing challenges to restore its reputation as a model of democracy.

519 words

Compléments civilisationnels

Supreme Court’s 2023 ruling in Harper v. Hall : La décision de la Cour suprême des États-Unis en 2023 dans l’affaire Harper v. Hall porte sur le redécoupage des circonscriptions électorales en Caroline du Nord. Les législateurs républicains de cet État avaient redessiné les districts électoraux, ce que les démocrates ont contesté comme étant du gerrymandering à leur avantage. La Cour suprême a rejeté la théorie de la “législature indépendante des États”, selon laquelle les législatures des États auraient un pouvoir exclusif, non soumis au contrôle des tribunaux d’État pour définir les règles des élections fédérales. Cette décision de la Cour suprême a donc rejeté le projet de gerrymandering des républicains de Caroline du Nord en affirmant que les législatures des États ne peuvent pas redessiner les circonscriptions électorales sans être soumises au contrôle des tribunaux d’État. Cette décision protège ainsi les droits des électeurs en empêchant les manipulations partisanes des frontières électorales.

Stacey Abrams’ Fair Fight organization : L’organisation Fair Fight, fondée par Stacey Abrams, a pour objectif de lutter contre la restriction des votes et de promouvoir des élections justes aux Etats-Unis. Elle a été créée après les élections de 2018 en Géorgie, où Abrams a perdu de peu la course au poste de gouverneur dans un contexte de controverses sur la restriction des votes de certaines minorités. Les objectifs principaux de Fair Fight sont de protéger les droits des électeurs et de contester les lois restrictives sur le vote qui affectent surtout les minorités. Pour atteindre ces objectifs, Fair Fight mène des campagnes de sensibilisation, engage des actions en justice contre les pratiques électorales injustes, et fournit formation et soutien aux militants. L’organisation a significativement augmenté la participation électorale, influencé des changements législatifs, et renforcé la mobilisation citoyenne, particulièrement lors des élections de 2020.

US midterms : Lors des élections de mi-mandat de 2022, près de 300 candidats niant la légitimité de l’élection présidentielle de 2020 se sont présentés, mais la majorité d’entre eux a échoué dans des États clés comme la Pennsylvanie, le Michigan et l’Arizona. Les électeurs ont préféré des candidats engagés à défendre l’intégrité électorale, avec 45 % citant la “future de la démocratie” comme leur principale préoccupation. Bien que certains partisans de la fraude aient été élus dans des postes moins directement liés à l’administration des élections, comme au Congrès, la majorité des candidats qui auraient refusé de certifier l’élection de 2020 ont perdu. Les résultats montrent une résilience des principes démocratiques, bien que des divisions persistent à l’approche de l’élection présidentielle de 2024.

House January 6 Committee’s report : Le rapport du Comité de la Chambre des représentants sur l’insurrection du 6 janvier 2021 a conclu que l’ancien président Donald Trump était le principal responsable des émeutes. Cette conclusion fait suite à une enquête approfondie sur les événements entourant les émeutes du 6 janvier, lorsque des partisans de Trump ont envahi le Capitole des États-Unis pour contester les résultats de l’élection présidentielle de 2020. Le rapport établit que Trump a joué un rôle central en encourageant ses partisans à contester les résultats et en alimentant les tensions qui ont conduit à l’attaque. Cette décision est cruciale pour la démocratie, car elle affirme que non seulement les élections doivent rester incontestables, mais aussi que la séparation des pouvoirs continue de servir de rempart efficace contre les abus de pouvoir. En tenant Trump responsable, le rapport renforce la confiance dans les mécanismes démocratiques et souligne l’importance de préserver l’intégrité des institutions politiques américaines.

QAnon et Marjorie Taylor Greene / Lauren Boebert : Marjorie Taylor Greene et Lauren Boebert sont toutes deux représentantes républicaines au Congrès des États-Unis. Greene représente la Géorgie et Boebert le Colorado. Elles soutiennent publiquement le groupe conspirationniste d’extrême droite QAnon, notamment sur les réseaux sociaux. En diffusant des théories du complot infondées, elles contribuent à éroder la confiance du public dans les institutions démocratiques et les processus électoraux. Leurs prises de position renforcent la polarisation politique et sociale, encourageant des comportements extrémistes et des actes de violence.

Classified documents : Les affaires concernant les documents classifiés trouvés dans les résidences privées de Donald Trump et de Joe Biden soulèvent des questions critiques sur la sécurité et l’État de droit. Donald Trump a été découvert en possession de documents classifiés à Mar-a-Lago, en violation apparente des protocoles de sécurité nationale, tandis que des documents classifiés ont également été retrouvés dans les bureaux privés de Joe Biden, bien qu’il ait coopéré avec les autorités. Ces incidents érodent la confiance publique dans les dirigeants en montrant qu’ils bafouent les normes qui régissent la démocratie américaine.

Le principe “One person, one vote” menacé par le gerrymandering : Le principe “One Person, One Vote” est un fondement de la démocratie américaine, garantissant que chaque voix a le même poids dans les élections. Établi par la décision de la Cour Suprême des États-Unis dans l’affaire Baker v. Carr en 1962, ce principe vise à assurer l’égalité de représentation en équilibrant le nombre d’électeurs dans chaque district électoral. Cependant, ce principe est menacé par le gerrymandering, une pratique qui manipule les frontières des districts pour favoriser certains partis ou candidats, ce qui fausse les élections et s’écarte de l’idéal démocratique où les résultats des élections sont déterminés par les citoyens et non par les responsables politiques.

The Supreme Court’s ruling in Shelby County v Holder : La décision de la Cour Suprême des États-Unis dans l’affaire Shelby County v. Holder en 2013 a eu un impact significatif sur la législation électorale en annulant une partie de la loi sur les droits de vote de 1965, qui exigeait une approbation fédérale pour les modifications des lois électorales dans certains États. En supprimant cette exigence, la décision a affaibli la supervision fédérale, permettant à certains États d’adopter des lois restrictives, affectant particulièrement les minorités et les groupes vulnérables, sans contrôle fédéral, ce qui exacerbe les inégalités dans l’accès au vote et érode l’idéal démocratique selon lequel chaque vote doit avoir un poids égal.

Dobbs v. Jackson Women’s Health Organization : La décision de la Cour Suprême des États-Unis en 2022 dans l’affaire Dobbs v. Jackson Women’s Health Organization a annulé l’arrêt historique Roe v. Wade de 1973, qui garantissait le droit constitutionnel à l’avortement. Cette décision a provoqué de vives accusations de dépassement judiciaire et de partialité partisane. En renversant un précédent établi depuis près de cinquante ans, la Cour a été perçue comme politisée, mettant en doute son impartialité et son engagement envers les principes de la justice. Les critiques soutiennent que cette décision reflète une influence disproportionnée des opinions idéologiques au sein de la Cour, compromettant ainsi la confiance publique dans l’institution judiciaire et alimentant les divisions au sein de la société américaine.

Citizens United v. FEC decision : La décision de la Cour Suprême des États-Unis en 2010 dans l’affaire Citizens United v. Federal Election Commission a permis aux entreprises et aux syndicats de dépenser des sommes illimitées dans les campagnes politiques. Cette décision a profondément influencé le rôle de l’argent en politique, renforçant l’influence des donateurs riches et des intérêts particuliers sur les élections et les politiques publiques. En ouvrant la porte à des contributions financières massives, cette décision a exacerbé les inégalités dans le processus électoral, rendant la voix des citoyens ordinaires moins audible et alimentant les accusations de corruption et de favoritisme et compromettant donc les principes démocratiques d’égalité et de représentation équitable.

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