Major Prépa > Grandes Écoles > Écoles de commerce > Business schools : le meilleur classement pour faire son choix d’intégration

Quelle que soit la source invoquée, de l’enquête la plus fouillée auprès des préparationnaires au micro-trottoir improvisé à la sortie d’une khôlle, les classements des business schools figurent systématiquement dans le top 3 des critères sur lesquels les (futurs) admis fondent (ou prévoient de fonder) leurs choix d’écoles. Jeter un œil au classement SIGEM, prendre connaissance des palmarès nationaux, consulter les rankings internationaux, c’est faire preuve d’intérêt pour un sujet stratégique et structurant dans l’univers des écoles de management. Mais ils sont à considérer avec recul et esprit critique pour rester des outils au service de ton orientation. Pourquoi le ranking des Masters in Management élaboré par le Financial Times demeure une référence aux yeux des étudiants français et internationaux autant que ceux des recruteurs ? Éléments de réponse avec une business school en ascension continue dans les palmarès internationaux et dont le master en Finance vient d’être classé n°1 mondial pour la troisième année consécutive…
En 2005, quand le Financial Times classe pour la première fois les Masters in Management pré-expérience (c’est-à-dire en formation initiale), c’est la divine surprise pour les business schools françaises ! Une quinzaine d’entre elles y figurent d’emblée en très bonne position, démontrant leur solidité dans la compétition à l’international alors dominée par les MBA anglo-saxons. Le monde découvre que « nos » top écoles de management ne doivent pas seulement leur réputation à la sélection exigeante à l’issue de la classe préparatoire, mais aussi à leur capacité à répondre à un ensemble de critères rigoureux, définis par l’un des hebdomadaires économiques les plus influents au monde…
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Les business schools françaises s’imposent sur la scène mondiale
Vingt ans et quelques transformations majeures plus tard (fusions d’écoles, élargissement du champ concurrentiel, accélération des mutations technologiques, nouveaux enjeux géopolitiques, souci de l’impact, essor des soft-skills, …), les business schools françaises continuent de briller dans le classement mondial des Masters in Management du Financial Times. Pas moins de vingt-quatre établissements hexagonaux figurent aujourd’hui dans le Top 100. ESCP, quant à elle, s’impose parmi les meilleures écoles mondiales et affiche des performances remarquables dans les six autres rankings publiés par le journal cette dernière année. Elle est en particulier 1ère mondiale pour son Master in Finance pre-experience, 2ᵉ pour son Executive MBA et 5ᵉ école mondiale au classement « général » des meilleures business schools.
L’irrésistible ascension d’ESCP dans les classements du FT
Ce qui frappe dans cette dynamique ? Alors même que les critères du classement évoluent (prise en compte de l’impact, attention plus soutenue sur le volet sustainability, diversité du corps professoral, nouvelles pondérations) et que son périmètre s’est étendu avec l’intégration de business schools américaines et indiennes, la dimension résolument internationale d’ESCP ne faiblit pas. Au contraire, elle s’affirme année après année. « Dans un monde globalisé, il est essentiel de pouvoir nous situer parmi les meilleures institutions mondiales, toutes dotées des accréditations internationales nécessaires pour figurer dans ce ranking », estime son directeur général, Léon Laulusa. Sur chacun des critères qui évaluent précisément la portée internationale des institutions classées (proportion d’étudiants et de professeurs étrangers, qualité des partenariats internationaux, part des enseignements suivis à l’étranger, portée internationale des carrières…) la business school atteint les meilleurs scores.
Deux siècles d’une histoire profondément internationale
« L’ADN d’ESCP est international, résume Léon Laulusa. Nous formons les leaders de demain porteurs de valeurs humanistes et prêts à embrasser la mobilité mondiale. Notre terrain de jeu, c’est le monde ! » Déjà en 1824, année de sa création, ESCP accueillait 1/3 d’étudiants étrangers. Espagnols, Brésiliens, Allemands, Portugais, Chiliens… Pas moins de 17 nationalités étaient représentées au sein de la toute première promotion. Deux siècles plus tard, l’école a multiplié ses effectifs par 25 et compte désormais 2/3 d’étudiants internationaux. Avec 136 nationalités différentes présentes sur ses six campus européens, la diversité est partout, et prend des formes variées selon que l’on étudie à Berlin, Londres, Madrid, Turin, Varsovie, ou Paris ! Une richesse que le Financial Times contribue à nourrir : le rang occupé par la business school lui permet de figurer sur la carte des institutions privilégiées par les meilleurs étudiants internationaux. Là où un classement comme le SIGEM, si utile soit-il pour décrypter les mouvements d’intégration post-prépa, reste focalisé sur une réalité strictement hexagonale.
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Demander leur avis aux alumni !
Que vous ont recommandé vos professeurs ? Qu’avez-vous entendu au sujet de cette école ? Quels sont les retours de vos parents et la perception qu’en ont vos amis ? Au moment de faire vos choix SIGEM, faut-il s’en remettre à un nom ? Une réputation ? Une impression ? Ou à ce que disent d’une école celles et ceux qui en sont diplômés ? « Le Financial Times interroge les diplômés trois ans après leur sortie. Ils ont passé du temps sur les campus, ils connaissent leur école de l’intérieur, ont testé ses opportunités, baigné dans l’ambiance, repéré les débouchés, bénéficié de son réseau… Au moment de répondre au questionnaire du FT, c’est leur expérience qui parle », avance Léon Laulusa.
Un classement qui mesure la qualité de l’employabilité
Que révèlent les réponses des Alumni ? Deux réalités majeures, que tous les candidats à l’intégration gagneraient à considérer : le niveau d’employabilité d’une part, son rayonnement international de l’autre. Sur ce second point, un chiffre parle de lui-même : plus de 60 % des diplômés d’ESCP débutent leur carrière à l’étranger, poursuivant ensuite des trajectoires marquées par une forte mobilité mondiale. Quant à l’employabilité, le Financial Times l’évalue avec rigueur : salaires annuels, progressions de carrière, retour sur investissement des frais de scolarité… autant d’indicateurs qui traduisent la valeur réelle du diplôme sur le marché global.
Quels salaires à la sortie pour les diplômés ESCP ?
« Il est logique que les classements s’intéressent à ce qui suit immédiatement l’obtention du Master in Management. Un programme qui ne permettrait pas de bien amorcer une carrière serait, en soi, un programme défaillant. Et l’un des indicateurs les plus tangibles pour en juger reste le niveau de rémunération », analyse Yannick Meiller, directeur académique du Master in Management d’ESCP. Ce critère quantitatif ne montre pas les écarts de salaires en fonction du secteur et des postes occupés ; il ne dit rien du sens que chaque diplômé trouve dans l’exercice de son métier, ne s’intéresse pas à l’impact de ses missions ou à son niveau d’épanouissement professionnel et personnel… « L’autre défaut de se concentrer sur le début de carrière est de passer sous silence le cheminement à plus long terme. Nous ne préparons pas nos étudiants à demain seulement. Nous les équipons pour qu’ils soient à même d’appréhender les évolutions futures ! », poursuit Yannick Meiller. Mais…
Le MiM ESCP, moteur d’accomplissement
… Mais reste que, sur le plan de l’insertion professionnelle, dont on peut tout de même imaginer l’impact sur les trajectoires longues, les diplômés ESCP bénéficient de conditions très favorables, comme en attestent leurs réponses aux questions du Financial Times. 100% ont trouvé un emploi dans les trois mois suivant l’obtention de leur diplôme et trois ans après, leur rémunération annuelle moyenne dépasse les 100k€. Mais au-delà des chiffres, un autre indicateur en dit long : ils sont 87% à déclarer avoir atteint les objectifs qu’ils s’étaient fixés en intégrant le MiM d’ESCP. Un critère éminemment personnel, sans doute le plus qualitatif de tous.
Le FT ne mesure pas tout…
Aussi incontournable soit-il, gardons la tête froide : le ranking des meilleurs Masters in Management mondiaux du FT a ses limites. Que dit-il de l’intensité de la vie associative ? Que rapporte-t-il du bien-être étudiant ? Quelle mesure opère-t-il de l’esprit entrepreneurial ? Comment considère-t-il les accréditations nationales ? « Durant leurs années de formation au sein du Master in Management d’ESCP, nos étudiants peuvent obtenir 5 diplômes grâce aux accords nationaux qui nous permettent de délivrer les diplômes des pays où nos campus sont implantés. Le Financial Times n’en tient pas compte. Les critères appliqués ne tiennent pas non plus compte des 50 doubles diplômes que nous proposons à l’international, des 3 spécialisations qu’il est possible de suivre parmi les 74 proposées sur le cycle master, ou encore de l’expérience multi-campus ESCP unique en Europe ! », liste Léon Laulusa.
Quelle boussole pour s’orienter ?
Heureusement, la business school ne bâtit pas sa stratégie sur les rankings, aussi incontournables soient-ils, pour maximiser l’employabilité de ses étudiants. « Notre programme ne se transforme pas en vue de décrocher une meilleure place dans le classement du Financial Times. Les critères des rankings ne sont jamais une boussole pour guider nos choix stratégiques, qu’il s’agisse d’intégrer la sustainability dans tous les enseignements ou de développer la place de l’IA au sein de l’école grâce au partenariat d’exception qui unit ESCP à Open AI, pour ne prendre que deux exemples. L’impact de ces choix se mesurera certainement dans quelques années sur des palmarès comme en produit le Financial Times… », projette Yannick Meiller.
En attendant, tu sais désormais à quel classement te référer si tu veux une photographie internationale de la valeur de ton futur diplôme. Tu peux aussi méditer ce conseil de Léon Laulusa : « Choisissez l’école qui vous apportera l’épanouissement le plus complet : académique, intellectuel, personnel et professionnel ».
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