Podcast_vraiment_ok

Tu passes les concours BCE et Ecricome au printemps 2024 ? Welcome sur THE article : celui que tu dois absolument intégrer à tes favoris pour y revenir tout au long de l’année. Nous allons en effet publier ici l’intégralité des épisodes du Podcast audio consacré à « La Violence », le thème sur lequel tu plancheras lors de tes épreuves de CG au concours ! Cette série de Podcast, imaginée par Major Prépa et spécialement conçue par deux professeurs de culture générale en CPGE, est soutenue par Audencia et va accompagner tes révisions tout au long des prochains mois.

Au fil de cette série d’une vingtaine épisodes, tu vas pouvoir progressivement plonger dans l’étude du thème de « La Violence » en écoutant ce que des auteurs majeurs (romanciers, philosophes, historiens, poètes…) ont pensé, dit, écrit, partagé à son sujet. Au programme cette année, les écrits de Rabelais, Shakespeare, Baudelaire, Arendt, Bourdieu ou encore Giono, pour ne citer que quelques uns des incontournables.

Des petites « pauses méthodo » pour te rappeler les essentiels quand on travaille la CG. Au fil de ces épisodes, d’une durée de 10 à 15 minutes chacun (vraiment parfait pour ta petite marche matinale jusqu’au lycée !), tu absorberas la juste dose d’infos pour maîtriser le thème à travers les auteurs dont il sera question ainsi que les tips pour travailler efficacement cette matière très coefficientée aux écrits.

 

#1 –La violence héroïque

Les vers de l’Iliade chantent la fin d’un monde dans la violence de la chute de Troie, de la mort de héros valeureux, des douleurs du corps et de l’âme, de la colère d’Achille enfin qui ouvre le poème homérique et sur laquelle se penche ce podcast qui s’attarde plus particulièrement sur l’ouverture du chant I où se font déjà entendre les bruits et la fureur du désastre à venir.

#2 – Œdipe ou la machine infernale de la violence aveugle

Œdipe est sans nul doute le personnage mythologique le plus universellement connu au sein de la famille des Labdacides. Tuer son père et épouser sa mère : tel est l’implacable destin de cet homme dont l’histoire a donné l’une des plus grandes tragédies de tous les temps.

#3 – Platon et Aristote, ou la violence comme démesure

Dans le Gorgias, Platon met au prise le vieux Socrate face au fougueux Calliclès. Pour ce dernier, le plus fort a le droit de faire ce qu’il veut. Or son raisonnement ne tient pas, et Socrate, qui aurait pu se contenter de gagner par les mots, use finalement lui aussi de la violence et de la menace.

#4 – La violence et le sacré

Les trois religions du livre (Le christianisme, le judaïsme et l’islam) prennent leur source dans la Bible. Or dans ce livre, la question de la violence du sacrifice, à travers de la scène d’Abraham et de Isaac, est d’emblée abordée.

#5 – Violence, guerre et politique (Machiaval et Clausewitz)

Pour Machiavel (Le Prince), une réputation de cruauté est préférable pour se maintenir au pouvoir, mais il est également nécessaire de ne pas se faire haïr. Dans un contexte de guerre en revanche, une démonstration de violence et de cruauté est cette fois indispensable. Du côté de Clausewitz dans « De la guerre », la violence est un outil au service de la guerre, qui est elle-même « la continuation de la politique par d’autres moyens ».

#6 – De la « violence sucrée » au « soft power » (La Boétie et Foucault)

Dans le discours de la servitude volontaire, La Boétie analyse comment un seul homme est en mesure de dominer un grand nombre d’individus. Selon lui, le tyran doit donner l’illusion que certains hommes en dominent d’autres. Par ce biais, il « sucre » ainsi la servitude. Plus tard, Foucault prolonge cette réflexion en expliquant comment le « hard power » est parfois remplacé par un « soft power »‘.

#7 – La violence faite à l’enfance (Rousseau)

L’enfant est, si on se base sur l’étymologie latine, celui qui ne parle pas encore. On le désigne ainsi par le biais de ce qui lui manque. Dans Emile (ou De l’éducation) , Rousseau écrit que « considérer l’homme dans l’enfant serait faire violence à l’enfance ». Il donne dans cet ouvrage des principes d’éducation pour minimiser cette violence, sans pour autant renoncer à l’éducation.

#8 – La violence et l’Histoire (Hegel et Marx)

Pour Hegel, la violence des ambitions et des passions des hommes font l’histoire. Il fait du grand homme un être aveuglé par ses passions, mais capable de subjuguer les autres et donc de réaliser ce qui le dépasse. Plus tard, dans le Capital, Marx dresse le constat d’une violence inhérente à chaque rupture historique. Pas de nouvelle création sans destruction ; une idée qui inspirera plus tard l’économiste Joseph Schumpeter.

#9 – La violence archaïque (Sigmund Freud)

Fondateur de la psychanalyse au début du XXe siècle, Freud postule que la violence naturelle qui réside en chaque enfant doit être canalisée. Notre nature nous pousse en effet à agir de manière pulsionnelle, ce qui est incompatible avec la vie en société.

#10 – La violence totalitaire (Hannah Arendt)

Dans La condition de l’homme moderne, Hannah Ardent établit les critères qui permettent d’éviter de sombrer dans la folie du totalitarisme.

#11 – La violence symbolique (Lévi-Strauss et Bourdieu)

La violence symbolique est, selon Lévi-Strauss, celle qui consiste à présenter comme universel ce qui est particulier. Les prémices de cette violence provient de la Grèce antique, qui qualifiait de barbare ceux qui n’étaient pas comme eux. Dans Tristes tropiques, Lévi-Strauss regrette que ses contemporains occidentaux adoptent le même dédain à l’égard des autres cultures. Dans la même période, Bourdieu dépeint la violence symbolique comme une violence masculine intériorisée par les femmes.

#12 – La violence d’exister (Sartre)

Sartre postule que l’être humain ne peut compter que sur lui-même. Les « salauds » conçoivent leur existence comme nécessaire et celle des autres comme contingentes.

#13 – La violence comme transgression (George Bataille)

Admirateur des surréalistes, George Bataille, auteur, philosophe, juge dans « La part maudite » que la dilapidation de l’énergie (fête, sacrifice, guerre) a toujours été structurante dans la vie de l’homme. Cette violence ancrée en nous est une fin en elle-même.

#14 – La danse comme dépassement de la violence

La violence peut être ritualiser, filtrer, par l’art et en particulier par la danse. Le tango, à titre d’exemple, est à l’origine une danse particulièrement imprégnée par la violence. C’est une catharsis qui permet aujourd’hui à la bourgeoisie de s’identifier le temps d’une danse à des personnes peu fréquentables.

 

 

Un grand merci aux deux professeurs qui rendent depuis plusieurs années l’existence ce Podcast possible : Véronique Bonnet, qui enseigne en classes préparatoires au lycée Janson-de-Sailly, à Paris, et Frédéric Bretécher, professeur en CPGE à l’Externat-Chavagnes, à Nantes, et responsable développements académiques au sein de la Faculté d’Audencia.

Ils sont les auteurs d’un ouvrage complémentaire aux épisodes de notre Podcast « La Violence » dont nous ne saurions que trop te conseiller la lecture : « 24 leçons pour cerner  La Violence ».

Couverture du livre La violence

Voici d’autres liens utiles pour travailler « La Violence » cette année :

Le Major n°15 – Spécial Écrits 2024